Sous-bois
Cher journal,
Je me retrouve au fin fond du monde, seule.
Une clairière isolée rien que pour moi.
Sous quelques rayons, au milieu des feuilles.
Une assise naturelle et végétale m’attendait là.
Ouvert devant moi, cher journal je te remplis.
Je décris ma journée, j’écris ce que je vois.
Page après page, le cahier s’assombrit.
Il y a tant de choses qui se passent juste là.