Rayons

Cher journal,
Effrayée par la chaleur, je reste cachée au frais.
chatouillée par des rayons qui s'invitent sur moi.
Une bande de soleil suivit d'une bande de froid.
L'une après l'autre ce mélange me fait frissonner.

Cher journal,
Effrayée par la chaleur, je reste cachée au frais.
chatouillée par des rayons qui s'invitent sur moi.
Une bande de soleil suivit d'une bande de froid.
L'une après l'autre ce mélange me fait frissonner.

Je rêve toujours autant,
Comme le premier jour où j'ai posé les yeux sur toi.
Tant de vies, tant de merveilles, tournent autour de moi.
Du haut de mon immeuble, assise à scruter les toits.
J'attends la nuit, j'attends les étoiles et me voilà.
à briller comme elle, ma ville que je ne quitterai pas.
Ma vie, que je n'échangerai pas. Ici, je suis.
C'est chez moi.

Cher journal,
Un moment de douceur, un instant entre filles.
Il fait chaud dehors, on papote aussi bien ici.
Pas de faux-semblant, les garçons nous mentent.
Pas de soleil harassant, la ville est étouffante.
Le bonheur nous submerge, de chocolat ou de vanille.
Et sans prendre garde, le froid nous attaque aussi.

Cher journal,
La communication est mauvaise, je dois m'isoler.
Seule au sommet, je capte les rayons du soleil.
La sombre nuit est sur le point de m'attraper.
Envoyez-moi des troupes de félidés pour me délivrer.
Je ne saurais plus dire comment tout a commencé.
Une orange et deux filles perdues dans l'espace.
Un moment de folie nous a toutes les deux gagné.
Entre sœurs, il est des choses difficiles à expliquer.

Cher journal,
As-tu vu la terre comme on la voit ?
On rigole de voir le monde à l'envers.
As-tu vu nos visages la tête en bas ?
On se marre de nos têtes de travers.
Les cheveux dressés vers le sol,
Nos pieds marchant dans les cieux,
On plonge dans nos joies, on décolle.
Notre bonheur se lit dans nos yeux.